Série de blogue pour le mois d'octobre
Ma première expérience de mammographie a été relativement irréprochable. Mais est-ce parce que les pratiquants sont plus conscients du travail qui se fait autour du dépistage accessible aux femmes en situation de handicap; attention accrue sur les soins axés sur le client; ou simplement par chance.
En réalité, je sais que trop de femmes en situation de handicap sont confrontées avec de nombreuses barrières en essayant de satisfaire leur besoins de santé de base, et encore plus quand elles essayent dobtenir une mammographie. Pour beaucoup dentre nous, un examen de mammographie est quelque chose que nous évitons jusquau moment absolument nécessaire. Lexpérience peut vous laissez sentir humilier et sans pouvoir. Dautres nobtiennent pas le diagnostic et le traitement à temps justement parce que les services de mammographie et dépistage du cancer ne sont pas accessible.
Tant ici au Canada et aux États-Unis, mais pour des raisons différentes, nous savons que les femmes avec la mobilité réduite ont moins de chances davoir accès au dépistage du cancer, même quand ils ont un fournisseur de soins primaires.
Les problèmes et barrières se chevauchent et se renforcent mutuellement et interagissent pour influencer la manière dont les femmes en situation de handicap expérience et accèdent le dépistage de cancer. Cependant, nous, les femmes vivant dans ces corps, pouvons offrir des approches à court terme et à long terme pour adresser certains de ces obstacles.
Actuellement, DAWN-RAFH Canada utilise une subvention de lAgence de santé publique du Canada pour travailler avec des organisatrices locales à travers le pays et mener des audits locaux de des sites de dépistages du cancer. Ces audits donnent lopportunité aux sites de dépistages du cancer locaux dexaminer leurs équipement et procédures pour évaluer leur niveau dinclusion pour les personnes en situation de handicap et les personnes Sourdes.
Voici quelques exemples de changements qui pourraient faire une différence:
- Une pratique multidisciplinaire: laccès aux services de dépistage du cancer pour les femmes à mobilité réduite peut être facilité par les établissements de soins primaires ayant une pratique multidisciplinaire axée sur léquipe, surtout lorsque léquipement et la technologie de dépistage accessible sont complimentés par le préposé des soins sur place.
- Action ciblée: Diffusez largement le fait que ces installations accessible existent en exploitant les réseaux de communication établis par le soutien par les pairs et les organismes communautaires pour les personnes en situation de handicap.
- Évaluation des besoins avant le dépistage: les fournisseurs désignés pourraient faire face aux besoins liés au handicap avant que les procédures de dépistage commencent et offrir des séances de promotion de la santé pour les femmes en situation de handicap. Cela peut fournir des points dentrée supplémentaires daccès surtout pour les femmes qui nhabitent pas à proximité des établissements de soins primaires qui leur sont désignés ou préfèrent ne pas les utiliser.
- La formation des praticiens: formation pour les prestataires de santé pourrait également visée à créer des espaces sécuritaires pour les femmes ayant un handicap de mobilité, tout en reconnaissant que ces femmes peuvent aussi assumer des identités ethno-raciales, socio-économique et sexuelle diverses.
- Élargir la base de connaissances: Les femmes en situation de handicap apprécient les prestataires de soins de santé qui partagent le travail du développement de lexpertise dans leurs besoins de santé.
- Valoriser lexpérience vécue des femmes : En voyant un partenariat entre les femmes en situation de handicap et leur fournisseur de soins de santé où chacun bénéficie des échanges de connaissances. Cela inclut définir les priorités de santé et offrir de nouvelles informations pertinentes lorsque cela est nécessaire.
- Utiliser des messages positifs du handicap: les messages déducation sur le cancer devraient inclure des images positives des personnes en situation de handicap et de linformation qui supporte lauto-détermination. Les femmes peuvent montrer ces documents à leurs fournisseurs de soins primaires afin dinitier un dialogue par rapport au dépistage du cancer. De plus, la formation professionnelle est essentielle.
Nouvel apprentissage se produit à la suite de ces audits des sites locaux. Nous utilisons le principe et la pratique dinclusion afin détablir des partenariats avec des sites de dépistage du cancer et des groupes locaux qui travaillent sur les enjeux pertinents à cette initiative et sur les questions plus larges de linclusion et du handicap. De cette façon, les femmes en situation dhandicap ne sont pas seulement les patients, nous sommes les acteurs clés et facilitatrices du changement dans ce processus.