Le thème de la Journée internationale de la femme 2022 est "Casser les préjugés".

"Imaginez un monde égalitaire entre les sexes. Un monde sans préjugés, sans stéréotypes et sans discrimination. Un monde diversifié, équitable et inclusif. Un monde où la différence est valorisée et célébrée. Ensemble, nous pouvons forger l'égalité des femmes. Collectivement, nous pouvons tous Casser les préjugés . Célébrer les réalisations des femmes.

Sensibiliser les gens aux préjugés. Agir pour l'égalité."

A DAWN Canada, briser les préjugés, les stéréotypes et la discrimination est un travail à temps plein et la diversité, l'équité et l'inclusion sont notre carte de visite.

Tout au long de ce mois, nous mettrons en valeur notre travail et notre personnel, nous célébrerons les réalisations et nous remettrons en question les préjugés qui font que les femmes, les filles et les personnes non binaires en situation de handicap sont toujours confrontées aux taux les plus élevés de discrimination, de violence basée sur le genre et de pauvreté au Canada et dans le monde.

Aujourd'hui, nous publions “Enraciner la résilience: Les femmes, les filles, et les personnes non binaires en situation de handicap et le plan d’action national pour metres fin à la violence fondée sur le sexe: Un début”

Le gouvernement du Canada ainsi que les provinces et territoires se sont engagés envers les femmes, les filles et les jeunes en adoptant, octobre 2020, le Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe d’un océan à l’autre.

DAWN Canada, ainsi que les nombreuses organisations qui ont été engagées pour fournir des commentaires, travaillent sur ces questions depuis nos débuts. Le titre de notre document fait mention d’un début, non pas pour nous, mais pour souligner que le Plan d’action national permet un renouveau.

Il est désormais largement accepté et documenté que le taux de violence fondée sur le genre que vivent les femmes, les filles et les personnes non binaires en situation de handicap est 2 à 3 fois supérieur à celui de leurs homologues qui ne sont pas en situation de handicap. Les taux d’incapacité chez les femmes autochtones et noires sont supérieurs à 30 %. Certaines des principales recherches sur la violence fondée sur le genre au Canada confirment également que plus de la moitié de toutes les femmes qui ont accès à du soutien en matière de violence fondée sur le genre ont une lésion cérébrale. Dès le début, il était évident pour nous que les femmes acquièrent une situation de handicap à cause de la violence, mais maintenant, nous sommes en mesure d’ajouter un ensemble de données probantes au Plan d’action national. Nos recommandations sont fondées sur des preuves et appellent à une remise à zéro de la manière dont la violence fondée sur le genre est comprise et traitée.

La discrimination systémique est maintenant considérée comme un facteur important pour déterminer qui connaît les taux les plus élevés de violence fondée sur le genre et qui reçoit actuellement le moins de soutien. Un cadre intersectionnel des droits de la personne doit être utilisé pour guider les travaux entourant le Plan d’action national du Canada dès leurs débuts, et non être son aspiration.

C'est également un début avec les nombreux experts qui, depuis tant d’années, travaillent sans relâche dans le domaine de la violence fondée sur le genre, souvent sans financement ni ressources pour soutenir les victimes qui ne sont pas prises en charge ou qui sont oubliées, invisibles et criminalisées.

Collectivement, nous le pouvons!  Alors, que pouvez-vous faire?  Lisez les recommandations, partagez-les, puis casser les préjugés en vous engageant à adopter des pratiques féministes inclusives et en prenant des initiatives.

Surveillez les blogs, les tweets et bien d'autres choses encore de @DAWNRAFHCanada tout au long du mois de mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, au sujet de notre travail et de notre équipe, pour vous inspirer à casser les préjugés.