Nous pouvons dénoncer les abus et nous allons les dénoncer! (Sous-titré)
Vidéo YouTube : Le contenu suivant provient d'une source externe et peut comporter des éléments non-accessibles. Contourner ce contenu.Ce message d?intérêt public est basé sur l?affaire D.A.I de la Cour suprême qui reconnaît le droit des personnes en situation de handicap à être cru quand elles rapportent des agressions et les abus sexuels.
La décision DAI et son importance
Le 10 février, 2012, la Cour suprême du Canada a annoncé sa décision dans une affaire judiciaire appelée «DAI», qui reconnaît les droits des personnes en situation de handicap à être crues quand elles rapportent des agressions et des abus sexuels.
D.A.I. a impliqué une jeune femme vivant avec une déficience intellectuelle qui a indiqué que son beau-père l?avait agressée sexuellement. Au premier procès, le juge ne croyait pas que la jeune femme a compris ce qu?est un «serment» ou «une promesse» de dire la vérité, donc on a abandonné les charges et le beau-père a été acquitté.
Le Réseau d?action des femmes handicapées (RAFH) du Canada et le Fonds d?action et d?éducation juridiques pour les femmes (FAEJ) se sont impliqués légalement, affirmant que ce n?était pas juste et ils avaient besoin d?entendre ce cas encore. RAFH et FAEJ ont déclaré que les femmes vivant avec une déficience intellectuelle ou autre incapacité mentale ou cognitive devraient être en mesure de témoigner contre leurs agresseurs, même si elles ne peuvent pas expliquer ce qu?est la vérité ou une promesse. La Cour suprême du Canada était d?accord avec RAFH et FAEJ et a donc ordonné un nouveau procès.
Le cas D.A.I reconnaît que les hommes et les femmes vivant avec une déficience intellectuelle ou tout autre handicap devraient être en mesure de témoigner si elles peuvent décrire l?abus qu?elles ont vécu. Avant cette décision, les hommes et les femmes en situation de handicap, en particulier ayant une déficience intellectuelle, étaient considérés incapables de dire la vérité sur leurs expériences de violence. Cette décision était très importante car elle reconnaît que, indépendamment de la façon dont une personne communique, elle doit être en mesure, en cour, de déclarer et de décrire l?abus qu?elle a vécu. Cette affaire prend en charge nos droits comme hommes et femmes en situation de handicap afin d?être crus et de faire en sorte que nos agresseurs soient accusés et si reconnus coupables, punis pour leur crime.